La coupe du monde des clubs 2025 a démarré le dimanche 15 juin aux États-Unis. Après un peu plus d’une semaine de compétition, les premières critiques apparaissent. L’entraîneur du PSG Luis Enrique, notamment, se plaint de l’état des pelouses, qui seraient de piètre qualité. D’autres observateurs déplorent la faible affluence dans la plupart des enceintes accueillant les matchs.
La première édition de la coupe du monde des clubs de football à 32 équipes a démarré le dimanche 15 juin aux États-Unis. Alors que les derniers matchs de poule s’achèvent, elle essuie ses premières critiques. D’abord au niveau des pelouses, qui seraient de piètre qualité. Après le succès de sa formation contre les Seattle Sounders lundi (2-0), Luis Enrique s’est plaint de la qualité du terrain du géant Lumen Field de Seattle.
Un terrain sec, ça empêche de jouer son football
« Le ballon rebondissait comme un lapin aujourd’hui. Avant, c’était du gazon synthétique et maintenant du gazon naturel. Mais ils doivent arroser à la main, et ils l’ont fait à la mi-temps. Mais dix minutes plus tard, le terrain était à nouveau sec », a déclaré d’emblée l’entraîneur espagnol du PSG. Pour lui, « c’est clairement un problème » car ça empêche son équipe de jouer son football. Si certains pourraient évoquer une excuse, le coach parisien peut faire valoir sa victoire en toute tranquillité. Il n’a donc pas de raison de jouer de mauvaise foi, attitude classique des mauvais perdants.
Pas normal pour un prochain organisateur de la coupe du monde
Luis Enrique pense que la FIFA devrait vraiment se pencher sur ce problème alors que les États-Unis co-organisent la coupe du monde de football 2026 avec le Canada et le Mexique. Le manager espagnol le pense d’autant qu’il ne s’agit pas seulement des pelouses de matchs, mais aussi de celles des entraînements.
Pour conclure son intervention, le nouveau vainqueur de la Ligue des champions européenne a fait une allusion au basketball américain, au lendemain du premier sacre d’OKC contre Indiana Pacers (4-3) : « On n’imaginerait pas un parquet NBA plein de trous. ». Évidemment !
Nico Kovac n’apprécie pas, non plus, la qualité des pelouses de la coupe du monde des clubs
Luis Enrique n’est d’ailleurs pas le seul coach à cette coupe du monde des clubs à se plaindre de la qualité de la pelouse. Nico Kovac du Borussia Dortmund a également critiqué l’état du terrain du MetLife Stadium, près de New York. Ce chaudron est habituellement partagé entre les franchises new-yorkaises de football américain des Jets et des Giants.
Après le match nul mardi 17 juin entre son club et Fluminense (0-0), l’entraîneur des Allemands a pointé des conditions de jeu difficiles. Il a trouvé cette « pelouse différente de celles qu’on trouve en Europe » et a dit avoir eu « l’impression que le terrain était un peu mou, pas assez sec ». Ainsi, le ballon n’allait pas aussi vite que ce à quoi ses joueurs étaient habitués.
Les pelouses synthétiques remplacées par du gazon
On ne sait pas trop si c’est la pelouse qui a désavantagé Dortmund, mais les Allemands se sont clairement faits bousculer dans le jeu par les Brésiliens. Ces derniers auraient dû l’emporter avec un peu plus de réussite. Les Borussiens se sont ensuite imposés in extremis (4-3) face aux Sud-africains du Mamelodi Sundows, puis contre les Sud-coréens d’Ulsan (1-0).
La veille de leur match face au Fluminese, le coach du FC Porto, tenu en échec par Palmeiras, avait aussi déjà critiqué les pelouses américaines. On ne peut donc pas dire que le coup de gueule de Luis Enrique et les plaintes de Nico Kovac étaient des exceptions. Selon les experts, la piètre qualité des pelouses américaines s’expliquerait par un changement de dernière minute. Les pelouses synthétiques ont été remplacées par du gazon naturel, qui a tendance à se décoller sans un bon arrosage et un bon entretien.
Un taux de remplissage moyen dans les stades de la coupe du monde des clubs
Cependant, les critiques de la coupe du monde des clubs aux États-Unis ne s’arrêtent pas à la qualité des terrains. Elles concernent également l’affluence des stades. D’après les premières données, le taux de remplissage des gradins est de 50%. Seules quelques équipes comme le Real Madrid font quasiment le plein à chaque rencontre (90% de taux de remplissage).
Le relatif désert dans les gradins, surtout en début de rencontre, s’expliquerait par l’heure des rencontres (dont certaines débutent à 12h), la chaleur et les longues distances que doivent effectuer les supporters entre chaque match. On note en outre que les Américains sont plus fans de leur foot américain et de leur NBA que du foot britannique (soccer)…