La 7e édition des Trophées Francophones du Cinéma a eu lieu le samedi 4 décembre à Kigali. Elle a choisi sept lauréats, dont Joël Karekezi (Rwanda) désigné Meilleur réalisateur avec La miséricorde de la jungle.
Encourager et stimuler la création cinématographique
La cérémonie de remise des prix de la 7e édition des Trophées Francophones du Cinéma s’est déroulée le samedi 4 décembre à l’Intare Conference Arena de Kigali (Rwanda). Organisée par l’Association des Trophées Francophones du Cinéma (ATFCiné), elle a été présidée par Carole Karemera et conduite par Michael Sengazi. Encore une fois, en raison de la persistance de la pandémie du Covid-19, cette soirée a pris une forme hybride. En effet, des intervenants ont également pris la parole en ligne en même temps que d’autres se trouvaient à Kigali.
Première édition à Dakar en 2013
Initiés en 2010 par un groupe de responsables de festivals, les Trophées Francophones du Cinéma ont un double objectif. D’une part encourager la diversité et la liberté de création cinématographique. D’autre part stimuler le dynamisme de la filière au sein de la francophonie. Un espace linguistique qui regroupe 88 États ou gouvernements et dont le but est de promouvoir la langue française ainsi que la diversité culturelle. Les Trophées Francophones du Cinéma se tiennent tous les ans. La première édition de cet évènement a eu lieu à Dakar (Sénégal) en 2013. Il y a eu ensuite Paris (France), Abidjan (Côte d’Ivoire), Beyrouth (Liban), Yaoundé (Cameroun) et Saint-Louis du Sénégal.
Le Loup d’or de Balolé, Meilleur long métrage documentaire
Ces 7e Trophées ont consacré neuf lauréats dans autant de catégories. D’abord, le prix du Meilleur scenario est revenu au film Le miracle du saint inconnu d’Alaa Eddine Aljem et celui du Meilleur court métrage à Brotherhood de Meryam Joobeur. Les organisateurs ont remis le trophée du Meilleur second rôle masculin à Serge Kanyinda pour son rôle dans Maki’La. Et celui de Meilleur second rôle féminin à Yamie Grégoire pour Kuessipan. Le trophée du Meilleur long métrage documentaire a été attribué au doc Le Loup d’or de Balolé de Chloé Aïcha Boro.
La nuit des rois non récompensée
En outre, le jury a désigné Joël Karekezi comme Meilleur réalisateur pour La miséricorde de la jungle. Tandis que Capharnaüm de Nadine Labaki remporte le titre de Meilleur long métrage de fiction. Enfin, il a remis le prix de Meilleure interprétation masculine à Zain Al Rafela pour son jeu dans Capharnaüm. Et celui de Meilleure interprétation féminine à Hend Sabri pour sa prestation dans Noura rêve. Notons quelques déceptions, dont La nuit des rois (Côte d’Ivoire). Ce drame à succès n’a eu aucun prix. Il concourait dans dans la catégorie du Second rôle masculin avec Steve Tientcheu. Et celle du Scénario avec Philippe Lacote.
France, Belgique, Bulgarie, Liban, Haïti…
Quant à la France, elle concourrait dans quatre tableaux. Le Second rôle masculin avec Amadou Mbow dans Atlantique, le Second rôle féminin avec Shirine Boutella dans Papicha, le Long métrage documentaire avec Sébastien Lifshitz pour Adolescentes et le Scénario avec Mati Diop et Olivier Demangel dans Atlantique. La Belgique était représentée dans le Second rôle féminin par Claire Bodson (Le jeune Ahmed), dans la Réalisation par Jean Libon et Yves Hinant (Ni juge ni soumise) et le Long métrage documentaire par Olivier Masset-depasse (Duelles). En outre, une représentante de la Bulgarie, Irina Atanasova visait le prix de l’Interprétation féminine grâce à son rôle dans Cat in the wall. Enfin, il y avait des candidatures pour la RDC et le Sénégal, Haïti, entre autres.