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Le Maroc se joint à l’organisation du Mondial 2030

Le royaume chérifien a indiqué vouloir co-organiser l’édition centenaire de la grand-messe du football avec l’Espagne et le Portugal. De quoi faire de lui le premier pays d’Afrique du Nord à accueillir l’événement.

Il y avait de toute façon très peu de suspense autour de la question. Car le Maroc avait annoncé depuis 2018, son intention d’abriter la Coupe du monde de football en 2030. Cette candidature est désormais officielle, à en croire une communication des autorités, mardi 14 mars dans la capitale rwandaise de Kigali où se déroule le Congrès de la Fifa.

« J’annonce devant votre assemblée que le Royaume du Maroc a décidé, avec l’Espagne et le Portugal, de présenter une candidature conjointe pour abriter la Coupe du Monde 2030 », pouvait-on entendre le ministre des Sports du Maroc Chakib Benmoussa, déclarer dans un message provenant du roi Mohammed VI.

Le retrait de l’Ukraine comme opportunité

Le Maroc remplace ainsi dans ce nouveau ticket l’Ukraine dont la candidature avait été initialement soutenue par l’UEFA, l’instance européenne du foot, dans le cadre d’une stratégie destinée à hisser le pays en proie depuis plus d’une année à l’invasion russe sur le toit du monde.

La guerre fait hélas toujours rage et l’organisation d’un Mondial dans ces conditions par l’État ukrainien semble de moins en moins réaliste. D’où son remplacement par le Maroc qui ne manque pas d’ambition à ce propos.

« Cette candidature sera celle du rassemblement autour du meilleur de part et d’autre, et la démonstration d’une alliance de génie, de créativité, d’expérience et de moyens », ainsi  promis la première autorité du pays à travers la voix de son ministre des Sports.

Un ticket gagnant ?

Une allusion aux atouts de cette candidature dont une des principaux avantages réside dans la proximité entre les différents membres. À titre d’exemple, moins de 1 500 km sépare le Maroc de l’Espagne. Cette dernière reste un peu plus loin de l’Ukraine a contrario.

En cas de validation de cette candidature tripartite à soumettre au Comité exécutif de la Fifa l’année prochaine, le Maroc deviendra la première nation nord-africaine et la deuxième africaine seulement à abriter une Coupe du monde de football, après celle de l’Afrique du Sud en 2010.

Les chances d’un tel scénario sont réelles étant donné le soutien euro-africain dont bénéficie ce ticket. Il ne faudra toutefois pas minimiser les attraits des autres candidatures, dont celles regroupant d’une part l’Arabie saoudite, l’Égypte et la Grèce ; ainsi que l’Uruguay, l’Argentine, le Paraguay et le Chili d’autre part.

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