Au Kenya, la startup Lawlyfy AI a conçu un assistant juridique intelligent pour aider les avocats dans leur travail au quotidien. Cette intelligence artificielle permet d’effectuer des recherches ciblées, de rédiger des documents et d’accéder à des textes de loi en un clic. Elle se distingue par son ancrage local car spécifiquement entraînée sur la juridiction kenyane, garantissant ainsi des réponses précises et contextualisées.
Au Kenya, comme dans plusieurs autres pays, l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine juridique est en plein essor. Les avocats, en particulier, se servent de plus en plus de cette technologie pour gagner en temps et en efficacité, améliorant ainsi leur travail. À Nairobi, la capitale du Kenya, la startup Lawlyfy AI a développé un assistant juridique intelligent éponyme à destination des professionnels du droit pour leur faciliter la tâche.
L’avocat peut se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée
Lawlyfy permet d’effectuer des recherches juridiques ciblées, de rédiger des documents et d’accéder à des textes de loi en un clic. En lui épargnant certaines tâches répétitives et fastidieuses, cet outil permet à l’avocat de se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée, comme la stratégie juridique et la défense des clients. Selon Sure Antony, fondateur de Lawlyfy AI, travailler avec cet assistant « c’est comme avoir un collègue extrêmement compétent à portée de clic ». Il ajoute : « Vous lui posez une question et, en trente secondes, vous obtenez une réponse pertinente, conforme au droit kenyan. ».
Lawlyfy AI entraîné sur la juridiction kenyane
Sure Antony est convaincu que l’intelligence artificielle « va transformer la manière dont on exerce le droit. ». Le dirigeant relève que son assistant juridique se distingue par son ancrage local. Il a été spécifiquement entraîné sur la juridiction kenyane et nourri de données publiques issues notamment du National Council for Law Reporting, une institution clé dans la publication des lois et décisions de justice du pays. Ce qui garantit des réponses précises, juridiquement fondées et contextualisées.
Lawlyfy AI collecte les données disponibles
Amos Wanene, ingénieur en chef de Lawlyfy AI, précise que la startup kényane collecte aussi les données disponibles, dont les projets de loi et les textes promulgués, puis les classe selon leur nature. « Cela permet d’offrir une réponse rapide, fiable et structurée », note le développeur. Amos Wanene assure que cet outil répond aux défis de rapidité, d’efficacité mais aussi de confidentialité, en respectant les standards en matière de protection des données. Il pense que Lawlyfy AI s’imposera comme un outil stratégique dans une justice en pleine modernisation.
Lawlyfy AI déjà largement adopté par les avocats kényans
Plus qu’un simple logiciel, Lawlyfy incarnerait une vision : celle d’une justice plus accessible, plus rapide et plus proche des réalités locales. L’assistant intelligent aurait déjà été adopté par de nombreux avocats, qui se tournent de plus en plus vers des solutions numériques afin de fluidifier leur travail. Mais il n’y a pas que les avocats qui profitent des assistants juridiques. Les juristes, fiscalistes, notaires, commissaires de Justice, magistrats, RH et même les étudiants s’en servent également.
Un chatbot ne remplacera jamais un véritable avocat
Ces professionnels du droit peuvent aussi se servir des assistants juridiques pour analyser des données juridiques, telles que les jurisprudences, et prédire les décisions de justice. Par ailleurs, ils peuvent trouver des services, informations ou contacts, et même échanger ou recruter. L’intelligence artificielle ouvre ainsi de nouveaux horizons pour la profession. Cependant, avertissent les juristes, un chatbot ne remplacera jamais un véritable avocat car il hallucine quelques fois. D’où la nécessité pour le professionnel de vérifier et de valider les informations fournies par l’algorithme.