3 ans après l’annonce faite par la Confédération Africaine de Football que l’accueil du CAN 2019 incombera au Cameroun, aucun travaux de grande envergure n’a été réalisé dans le pays jusqu’à maintenant. Après la joie de cette attribution donnant au pays natal de Roger Milla l’honneur de recevoir pour la seconde fois en près de 50 ans cet évènement sportif, l’inquiétude s’immisce petit à petit dans les esprits du public. En effet, la construction ou la rénovation de nombreuses infrastructures restent encore au stade de projet. Et le nombre des pays participants s’élevant à 24 au lieu de 16 accroît les questions quant à la capacité du pays à les accueillir comme il se doit.
Prêt à temps
Pourtant, les dirigeants camerounais persistent et signent qu’ils sont capables de relever ce défi. Ils l’ont répété maintes fois et ne manquent aucune occasion pour l’affirmer. A moins de 24 mois de l’évènement sportif, ils garantissent que le Cameroun sera fin prêt à l’accueillir. Les paroles pessimistes de Patrice Mbomasemblent pourtant signifier le contraire.L’ambassadrice d’Italie au Cameroun est donc venue soutenir l’entreprise italienne Piccini qui se charge de la construction du 2nd grand stade de la capitale. Avec l’utilisation de matériaux préfabriquésdans la construction du stade, elle précise que la technologie permet de gagner du temps face aux retards enregistrés. Une grande différence existe ainsi entre celui-ci et le matériau provisoire.
Aucune crainte à avoir
Un à un, les responsables enchaînent donc les déclarations à l’instar du ministre des sports et de l’éducation physique dès le lendemain. La Fédération Camerounaise de football s’y met aussi si la CAF décide par contre de tout chambouler. En dépit de cela, ceux-ci gardent leur calme et sérénité et réitèrent qu’en tant que grand pays, le Cameroun peut relever le défi. D’ailleurs, les 6 mois de rallonge offerts par le report de la CAN donnent aux travaux de grande chance d’être réalisés à temps.
