Lors de la célébration du 62ème anniversaire de l’indépendance du Mali, le 22 septembre, Aliou Diallo a adressé un message d’espoir à ses compatriotes. Dans ce texte, le président d’honneur de l’ADP-Maliba pose les piliers d’une refondation totale de son pays. Celle-ci passera, selon lui, par la réconciliation nationale, la promotion de la démocratie et le développement socio-économique.
Le Mali a célébré, le 22 septembre, le 62ème anniversaire de son indépendance. A cette occasion, Aliou Diallo a adressé un message à ses compatriotes pour saluer la mémoire des devanciers qui se sont battus pour leur liberté. Il a surtout eu une pensée profonde pour les Maliens victimes de tueries, de pillages, d’exactions et d’exil depuis 2012 du fait des conflits armés. Ces violences sont corrélées à diverses problématiques qui invitent à une remise en cause fondamentale. « Nous sommes à un moment d’interrogation face à la multiplicité et à la complexité des défis à relever sur le plan sécuritaire, social, sanitaire et du développement économique durable », analyse Aliou Diallo.
Impulser une réconciliation nationale plus inclusive
Pour résoudre cette crise multidimensionnelle, le président de la Fondation Maliba propose de s’attaquer au gros chantier de la réconciliation nationale afin de ramener la paix au Mali. « Nous savons tous qu’il ne pourrait y avoir de développement durable sans paix durable », a-t-il souligné. C’est pourquoi il salue l’organisation de la première édition de la semaine de la réconciliation nationale du 15 au 21 septembre 2022. Mais le chantre national du dialogue appelle à renouveler l’initiative et surtout à impliquer toutes les sensibilités ainsi que toutes les communautés. Et surtout il souhaite qu’on mette au cœur de ce projet les chefs traditionnels et leaders religieux, garants de nos us et coutumes.
Bien former, encadrer et équiper l’armée nationale
Selon Aliou Diallo, la renaissance du Mali passera également par une réforme de son armée. Il faudra d’une part intégrer tous les maliens membres des groupes armés et de milices d’autodéfense pour permettre à l’Etat de reconstituer son autorité sur toute l’étendue du territoire national. D’autre part, Bamako devra moderniser l’armée pour renforcer sa puissance de feu. « Notre armée doit être bien formée, bien encadrée et bien équipée, pour lui permettre de remplir sa mission régalienne de défense et de préservation de l’intégrité territoriale en assurant la sécurité de tous les maliens et des Institutions de l’Etat », a exhorté l’ex député de Kayes. Il avait déjà appelé à la prise de telles décisions, en octobre 2021, dans une tribune sécuritaire.
Promouvoir la démocratie malienne chèrement acquise
Dans cette intervention, l’homme d’affaires préconise de diversifier les partenariats avec les puissances armées pour garantir la souveraineté militaire du Mali. Dans sa nouvelle déclaration, Aliou Diallo appelle en outre à promouvoir et à pérenniser la démocratie, acquise de haute lutte le 26 mars 1991. « La démocratie malienne, chèrement acquise, ne doit pas être mise entre parenthèse », a-t-il prévenu. Pour éviter cela, le philanthrope malien propose d’impliquer davantage les partis politiques dans les prises de décisions de l’Etat, surtout les formations les plus représentatives. Parmi celles-ci figurent son parti ADP-Maliba, qui a « toujours privilégié la conquête démocratique du pouvoir comme seule et unique voie pour accéder à la magistrature suprême ».
Financer massivement le secteur privé
Enfin, le favori de la prochaine élection présidentielle recommande de travailler véritablement au développement socio-économique, seule solution à ses yeux pour résoudre le problème malien. En effet, Aliou Diallo pense que l’instabilité et les conflits armés, y compris le terrorisme, prospèrent sur la pauvreté et le chômage. Pour combattre ses maux, le fondateur d’Hydroma a préparé un plan Marshall. Ce programme colossal vise en priorité le soutien du secteur privé, seule véritable source de richesses. Ce programme prévoit concrètement le financement massif de l’entrepreneuriat afin de créer des dizaines de milliers d’emplois. Mais également la construction de toutes les infrastructures de développement, à savoir les ponts, routes, centres de santé, université, centrales électriques, hôpitaux, usines, etc.
