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Ce que l’Afrique peut apprendre de la Chine sur la confidentialité des données

Après avoir emmené un groupe de 15 entrepreneurs du Nigeria, du Kenya, d’Afrique du Sud et d’autres pays africains dans un voyage d’apprentissage dans les grandes puissances technologiques de la Chine, la seule chose qui les a tous étonnés sans équivoque était la prouesse en matière d’utilisation des données du pays. Ant Financial, la filiale financière d’Alibaba, utilise les mégadonnées pour gérer le risque de crédit dynamique et réduire les taux de défaut de paiement des prêts. Chez Didi, le chinois Uber-killer, ils utilisent des algorithmes prédictifs pour aider à anticiper les embouteillages et rediriger les conducteurs afin de les réduire. Les mégadonnées augmentent non seulement progressivement l’efficacité des entreprises de technologie, mais ont également un impact tangible sur la vie des utilisateurs.

Partout en Afrique, où le coût de développement est élevé et l’efficacité faible, l’utilisation du big data devrait être une priorité. Ce transfert de connaissances et de technologies peut être immédiatement mis en œuvre entre la Chine et des pays africains plus développés, tels que le Nigéria, le Ghana et le Kenya. Même si les mégadonnées peuvent avoir des coûts initiaux élevés, et que certaines de ses compétences peuvent aider à réduire les coûts, les applications chinoises ont des effets de réverbération.

Une véritable pénurie de données

En général, il existe une pénurie de données en Afrique, sans parler de l’expertise nécessaire pour l’utiliser. Au début du boom technologique chinois, le défi ne concernait pas la disponibilité des données, mais plutôt le contraire : la Chine disposait de trop de données, dont une grande partie était peu fiable. 

Voici les défis auxquels l’Afrique est confrontée :

Depuis lors, des entreprises comme Alibaba ont non seulement appris à collecter et à analyser des données de manière efficace, mais aussi à utiliser le Big Data pour détecter la fraude qu’elle utilisait pour se propager.

Les fournisseurs doivent accéder aux données

Compte tenu de la pénétration actuelle du téléphone mobile et de l’utilisation croissante des smartphones du fait des distributeurs chinois tels que Tecno, de nombreux autres aspects des données des consommateurs peuvent être collectés. 

Ces métadonnées, qui existent déjà en si grandes quantités, doivent être mises à la disposition de différents fournisseurs de télécommunications et opérateurs tiers. Les images géospatiales sont un autre domaine dans lequel l’infrastructure physique se développe, mais l’infrastructure numérique permettant de tirer parti de l’augmentation des volumes doit suivre.

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