Lors des derniers jeux de la Francophonie qui se sont déroulées en Côte d’Ivoire, l’ambiance qui a régné dans le stade a fait parler de lui, même au-delà des frontières de la Côte d’Ivoire. Plus d’un a en effet été impressionné, à l’instar de Guillaume Giroux, l’entraîneur du Rouge et Or de l’Université Laval. Si ayant éprouvé certaines appréhensions avant son départ avec l’équipe féminine québécoise, il s’est vite rassuré en arrivant sur place. Cette 8ème édition a effectivement débuté dans un climat de tension. Des incidents armés se sont passés les jours précédents ces rencontres sportives. L’Etat a toutefois pris les mesures nécessaires afin d’assurer la sécurité des plus de 4 000 athlètes et artistes y ayant participé.
Des ivoiriens fiers
A sa grande surprise, les ivoiriens semblent en effet très fiers d’accueillir ces jeux de la Francophonie. A en juger par leur enthousiasme lors des rencontres ayant opposé les équipes participantes, on ne croirait pas qu’il existe dehors des tensions politiques. L’ambiance dans le stade est festive et aucune menace ne plane dans l’air. Au fait, les délégations se déplacent sous bonne escorte policière durant les matchs et les entraînements. Le village des athlètes est ensuite sécurisé et cloisonné.
Une ambiance de fête
Rien que durant la cérémonie d’ouverture, la fête battait déjà son plein. 10 000 personnes environs y étaient. Même si les gymnases ayant accueilli le tournoi de basketball étaient plus petites, c’étaient comme si le même nombre de spectateurs s’y trouvaient. En effet, leur capacité était de 400 à 500 personnes, mais avec les cris, les huées et les danses africaines y exécutées, on dirait qu’ils étaient de 3 000. Ça a donc dansé à chaque panier, ça a même crié Québec, Québec, etc. Noter que le Canada est resté invaincu face à ses adversaires en basketball. Il a battu l’équipe camerounaise par un score de 57 à 76 tandis que l’équipe féminine a résisté à celles de la Tunisie et de la Roumanie.
