Sports

Le retour aux sources de la capoeira

La journée mondiale de la capoeira est célébrée chaque 03 août, une occasion pour le commun des mortels de connaître un peu plus sur cette discipline sportive. En effet, combinant art et sport, elle est classifiée comme patrimoine immatériel de l’UNESCO. Concrètement, la capoeira est née au Brésil et en est une tradition nationale. En réalité, elle  des origines métisses car relative à la traite d’esclaves africains qui ont conçu la danse de combat en se basant sur les luttes ancestrales. Actuellement, sa pratique traverse les océans et arrivent en Afrique, en Gambie précisément. Il s’agit donc d’un retour aux sources.

Un sport qui gagne du terrain

En effet, le nombre des pratiquants de la capoeira dans ce pays augmente. Une association : The Door of Return en compte maintenant une cinquantaine s’ils n’étaient que 5 seulement lors de sa mise en place il y a 10 ans. Ceux-ci s’entraînent ainsi de manière soutenue, plusieurs fois par semaine, le soir idéalement. Pour cela, ces gambiens forment une ronde et au centre de celle-ci se trouvent deux combattants qui vont s’affronter durant des heures par des danses et de l’art martial. Pour SainabouJobe, au fur et à mesure de sa pratique, la discipline est devenue une véritable passion. Il l’assimile à un sentiment et si on ne le perçoit pas, impossible de l’exécuter. En fait, son but n’est pas de frapper l’adversaire mais de réaliser des mouvements vigoureux et harmonieux permettant d’esquiver les attaques de l’autre.

Aux africains ce qui était à l’Afrique

Aussi, sous l’œil attentif d’un maître, Adam Badjie, les mouvements de pieds et du corps s’enchaînent. Celui-ci a appris la discipline avec un grand maître brésilien. Depuis, il souhaite propager de nouveau la capoeira en Gambie. Il est fier à l’idée de pouvoir enseigner aux africains l’art martial de leurs ancêtres afin que ceux-ci puissant aussi le pratiquer. Ce retour aux sources et à la culture des esclaves noirs plaît beaucoup et rend également fiers les autres africains.

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