Société

Marche réprimée : la mise au point calme et déterminée d’Aliou Diallo

La marche du 1er juin, violemment réprimée la semaine dernière par le gouvernement malien, doit « renforcer la volonté de l’opposition à pousser pour des élections crédibles, transparentes et équitables », a assuré dans une tribune le candidat à la présidentielle Aliou Diallo.

S’exprimant dans une tribune conjointement diffusée sur Facebook et sur plusieurs médias locaux et internationaux, cette figure du mouvement de la société civile en faveur d’élections transparentes, a également appelé à « la responsabilité de tous ».

« La situation du pays exige de nous, représentants de l’opposition, de ne pas tomber dans le piège de l’outrance. Les événements de samedi dernier doivent plus que tout renforcer notre volonté à pousser pour des élections crédibles, transparentes et équitables. Pas à nous engouffrer dans le cycle infernal de la violence dans laquelle on voudrait que l’on tombe », a notamment affirmé M. Diallo.

Selon lui, « l’heure ne peut être qu’au dialogue, au rassemblement et à la responsabilité de tous pour faire de l’élection présidentielle de juillet un moment fondateur du nouveau Mali ». Avant de préciser que le combat démocratique « doit se faire sans-violence et permettre aux citoyens d’exercer leurs droits d’expression en toute sécurité ».

Aliou Diallo, comme la plupart des leaders de l’opposition, a été violemment pris à partie samedi dernier par les forces de l’ordre maliennes, qui ont réprimé une manifestation unitaire de l’opposition pour réclamer la tenue d’un scrutin transparent et crédible à l’occasion du scrutin présidentiel du 29 juillet prochain.

Une violente répression qui, selon M. Diallo, pose des questions sur les intentions réelles du pouvoir en place et sur l’avenir de la démocratie malienne qui « mérite mieux que la politique des coups de matraque et des bombes lacrymogènes ».

« Il est temps que le pouvoir malien prenne conscience de la situation explosive du pays et se mette à la hauteur des événements. Les petits calculs politiciens et les provocations pré-électorales sont totalement dérisoires au regard des défis que nous avons à surmonter. La situation du pays nous oblige. Gouvernement comme opposition », a-t-il précisé.

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