Vers mi-juillet 2017 s’est déroulé au stade Général Mathieu Kérékou le sixième championnat d’Afrique de wushu. Des athlètes locaux y ont participé et gagné des médailles qu’ils ont présenté au ministre des sports Oswald Homéky quelques jours plus tard. Celles-ci sont au nombre de 15 dont 2 deux en or, sept en argent et six en bronze. Une forte délégation de la Fédération béninoise de wushu a fait le déplacement à l’occasion, conduite par son président Patrice Komenan, d’autres dirigeants et les athlètes méritants.
Des récompenses bien méritées
Une fois les remerciements effectués à l’adresse des instances de l’Afrique de l’Ouest pour avoir permis au pays d’accueillir cette compétition, le ministre n’a pas tari d’éloges à l’endroit du président de la Fédération. En effet, à son avis, Patrice Komenan est l’acteur principal qui a conduit le wushu béninois à ce succès. Quoique ayant régressé de 4 places alors que Bénin a été élu champion d’Afrique en 2009, Maître Komenam ne s’en blâme pas pour autant et attribue cette baisse de compétence au manque de moyens. Il incite de ce fait le gouvernement local à ne pas se concentrer uniquement sur le football. Selon lui, les autres disciplines méritent aussi qu’on leur accorde plus d’attention.
Toutes les disciplines à égalité
Toujours selon le président de la Fédération, il importe ainsi de donner aux autres disciplines sportives les mêmes chances fournies au football. En effet, l’important est la performance des sportifs quelle que soit la discipline pratiquée, une raison valable d’engager les mêmes ressources tant pour l’une que pour les autres. Au ministre pointé de doigts de répondre que le gouvernement va désormais donner les moyens aux disciplines à fort potentiel. Il ne s’agit pourtant pas de faire des comparaisons mais de fournir des chances égales à chacune, un principe dont il a toujours fait le leitmotiv de ses actions.