Economie

Le colonialisme volontaire peut-il arrêter la migration de l’Afrique vers l’Europe ?

L’Union européenne, ou un organisme comme la banque mondiale, devrait construire et gérer des villes en Afrique afin de stimuler la création d’emplois et le développement du continent. Cela signifiera que les pays africains loueront leurs terres à un organisme étranger pour permettre un développement libre pendant 50 ans.

C’est une idée controversée, rejetée par la critique comme flair du colonialisme. Mais d’autres sont ouverts au concept. Des hauts responsables considèrent cette proposition de fascinante. Les pays en développement devraient envisager de céder une partie de leur territoire à des Etats étrangers, qui construiraient ensuite ce qu’est des villes à charte.

Voici une vidéo en anglais relatant ces faits :

Hong Kong d’Amérique centrale

En 2008, le président malgache de l’époque, Marc Ravalomanana, avait exprimé son intérêt pour la mise en œuvre du plan dans l’île de l’Océan indien à la suite d’une réunion avec M. Romer. Il a déclaré que deux de ces villes seraient construites où les habitants et les migrants des Etats voisins pourraient vivre.

L’opposition a accusé M. Ravalomanana de trahison et organisé des manifestations qui ont tué l’idée et contribué à sa chute en 2009. Il en est de même pour le président hondurien, Porfirio Lobo Sosa, qui a soutenu cette idée.

Une idée folle

Mais la résistance à cette idée reste forte, de nombreux Honduriens pauvres étant convaincus que ce projet ne profitera qu’aux riches et créera de vastes communautés fermées qui vivront sous des règles distinctes du reste du pays.

M. Romer, dans une conférence, a fait valoir que les villes gérées par des étrangers pourraient être un modèle de gouvernance efficace et offrir une bonne qualité de vie, empêchant les personnes de migrer pour des raisons économiques. Certains partisans de l’idée voient Hong Kong comme modèle. Ils font valoir que le territoire chinois doit son développement économique à l’époque où il était sous le contrôle britannique.

Autres articles à voir

Bouton retour en haut de la page