Société

Un parlement de la société civile en gestation en Afrique de l’ouest

Sur l’initiative de la CANEG ou la Convention des Acteurs non Etatique de Guinée, des organisations de la société civile du Sénégal et de Burkina Faso ont été priées de se rendre en Guinée. Le but est de participer à des concertations visant à mettre une place une collaboration en faveur d’un parlement ouest-africain de la société civile. Ces organisations comptent la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme du Sénégal et la RESPUBLICA de Burkina Faso. Une conférence de presse y a été organisée durant laquelle les responsables de ces instances ont décrit les raisons et avantages de ce projet.

Les motifs de la mise en place de la société civile

Plusieurs raisons amènent en effet la CANEG à élaborer ce parlement de la société civile. La première concerne la sécurité humaine et le renforcement de la paix dans le continent, nécessitant la synergie de toutes actions communes menées en faveur. D’après Dr SekouGoureissy Condé, le président de la CANEG, cela vient du besoin impérieux d’éradiquer les conflits rendant nuls les efforts de développement du continent africain. Les 50 ou 60 années d’expérience de la structure ont permis de comprendre que la multiplication de ces désaccords et l’augmentation des violences ont freiné les Etats africains dans leur développement. La société civile doit ainsi se placer en tant que partenaire compétent pour la consolidation de la paix et de la sécurité humaine en Afrique.

Vers la mise en place d’un parlement sous régional de la société civile

Le représentant de la RADDHO, lui, plébiscite une collaboration entre les organisations de la société civile via un parlement sous régional. L’objectif est de travailler en réseaux pour être capable de franchir ensemble les freins aux initiatives visant à protéger et défendre les droits de l’homme, de la démocratie ou autres formes de menace.

 

 

 

 

 

 

 

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