Economie

Mali : Seydina O. Maïga rejoint l’ADP-Maliba d’Aliou Diallo

Seydina Oumar Maïga, le coordinateur national du mouvement « Nouveau Type de Malien », annonce son adhésion à l’ADP-Maliba, le parti d’Aliou Diallo. L’ex cadre de l’URD dit avoir été convaincu par la vision du riche entrepreneur. Il assure partager avec lui la conviction que seul le développement économique pourra sortir le Mali de sa crise multidimensionnelle.

Après l’appel d’une vingtaine de partis politiques pour une candidature d’Aliou Diallo à la prochaine élection présidentielle, l’ADP-Maliba enregistre un nouveau ralliement. Celui de Seydina Oumar Maïga, le coordinateur national du mouvement « Nouveau Type de Malien ». Il vient d’annoncer qu’il rejoint le parti d’Aliou Diallo après avoir démissionné de l’Union pour la république et la démocratie (URD). Depuis le décès de son président Soumaïla Cissé, en décembre 2020, ce parti est sans leader. Il est déchiré par une guerre de clans et une fronde qui grossit contre Boubou Cissé, son potentiel candidat à la présidentielle prochaine. L’ex-Premier ministre d’Ibrahim Boubacar Kéita est perçu comme un opportuniste et surtout comme le poulain de Paris, qui voudrait lui redonner une virginité politique.

« À un moment donné, la politique commençait à me dégoûter. Je m’étais écarté pour me concentrer sur les activités du Nouveau Type de Malien. J’avais pris goût à mes activités que je trouvais nobles. J’ai alors démissionné de l’URD, où je militais depuis 2003. Je préfère taire les raisons », a expliqué pudiquement Seydina O. Maïga, qui précise qu’il continue de militer au sein de NTM. Mis en place en octobre 2020, deux mois après la chute d’IBK, le « Nouveau Type de Malien » est une initiative citoyenne dont le but est de promouvoir et inculquer de nouvelles mentalités aux Maliens. Il vise aussi le respect de valeurs comme la probité morale, la dignité, l’assiduité au travail et l’engagement.

Un philanthrope depuis plus de trente ans

« Après avoir beaucoup échangé avec ABD », S.O. Maïga dit avoir « compris quel type d’homme il est ». Selon lui, « Aliou fait partie des hommes qui, s’ils venaient à accéder à la magistrature suprême, ils n’auront pas besoin de l’argent de l’Etat ». En effet, c’est un milliardaire et président fondateur du groupe Hydroma,pionnier mondial de l’exploitation de l’hydrogène naturel. Sa compagnie transforme cette ressource en électricité propre, qu’il distribue gratuitement durant plus de 7 ans aux habitants de Bourakébougou, village près duquel se trouve la première unité de production.

Aliou Diallo est également le président de la fondation Maliba qui œuvre à l’amélioration des conditions de vie des populations maliennes depuis plus de trente ans. Cette institution a notamment réalisé des forages d’eau, installé des moulins, réhabilité des écoles, pavé des routes et formé les femmes à la création d’activités économiques. « Il n’est pas de ces hommes politiques qui ont la langue mielleuse, mais celui qui a la carrure, la vision et la compétence nécessaires […] Il n’a jamais eu à gérer ni à avoir une mainmise sur la gestion de la chose publique. Il a toujours déboursé pour aider ses concitoyens », renchérit le coordinateur national de NTM.

Le seul à proposer une sortie de crise économique

S.O. Maïga envoie ainsi quelques piques aux adversaires d’Aliou Diallo, dont certains sont comptables de la mauvaise gouvernance du régime IBK. D’autres ont acquis frauduleusement des marchés publics et se font maintenant passer pour des philanthropes. L’activiste rejoint aussi le président d’ADP-Maliba sur sa vision du Mali. Il loue sa capacité à rassembler les filles et fils de ce pays au-delà de leurs différences, sa hauteur d’esprit, son goût pour le dialogue et surtout ses propositions concrètes, principalement sur le volet économique.

« Il a un carnet d’adresse qu’il faut pour aider ce pays à se relever. Surtout sur le plan économique. Et le Mali est confronté à un problème économique », reconnaît-il. Aliou Diallo a justement concocté (et continue de le peaufiner au fil des mois) un plan Marshall pour le Mali. Potentiellement financé à hauteur de plus de 15.000 milliards, ce programme pharaonique vise le développement harmonieux des régions du pays par l’exploitation des ressources locales. Grâce à cette décentralisation effective, l’homme d’affaires est convaincu que les problèmes actuels du Mali seront résolus.

Financer convenablement l’entrepreneuriat des jeunes

Pour les femmes et les jeunes, Aliou Diallo promet de financer l’entreprenariat, seule solution selon lui au chômage, à l’immigration clandestine vers l’Europe et au terrorisme. Il prévoit à court terme la création de dizaines de milliers de PME et TPE à travers tout le Mali, qu’il veut électrifier avec son électricité verte. Ce qui permettra une indépendance énergétique du pays et son industrialisation rapide et à moindre coût. Un volet d’autant pertinent qu’au NTM, l’on accompagne « les citoyens en terme d’entrepreneuriat afin qu’ils puissent se développer. Ce, en faisant la promotion du développement local, valoriser le potentiel local, le savoir-faire local », souligne S.O. Maïga, qui pourrait rallier tout son mouvement à la candidature d’Aliou Diallo.

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