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Donald Trump échappe à un assassinat, un complot ?

Donald Trump a échappé à la mort samedi, lors d’un meeting en Pennsylvanie. Un jeune homme identifié comme Thomas Matthew Crooks l’a pris pour cible, mais l’a raté de peu à l’oreille avant que le 45e président des Etats Unis ne se réfugie sous le pupitre et ne soit couvert par des agents du Secret Service. Bien que le tireur ait été abattu, des rumeurs circulent sur un possible coup monté par le candidat républicain à la présidentielle de novembre prochain.

Donald Trump a échappé de peu à un assassinat ce samedi, lors d’un meeting en Pennsylvanie. Alors qu’il s’en prenait encore à Joe Biden dans son discours, un premier tir l’a atteint à l’oreille. L’ex président américain a eu le réflexe salvateur de se réfugier sous le pupitre, avant que des agents du Secret Service ne viennent le couvrir pour le protéger.«

C’est Dieu seul qui a empêché l’impensable »

Le tireur de 20 ans, identifié comme Thomas Matthew Crooks, a été abattu par les agents du Secret Service. Mais une personne est morte dans la fusillade et plusieurs autres blessées. Quant à Donald Trump, il a été rapidement évacué par les agents de sécurité pour recevoir des soins d’urgence. Peu après, sur son réseau social Truth, il a rassuré ses partisans, en disant qu’il allait bien. « C’est Dieu seul qui a empêché l’impensable », a-t-il écrit avant de donner rendez-vous à ses sympathisants ce lundi à Milwaukee pour la convention républicaine.

Donald Trump aurait monté le coup

Les dirigeants du monde entier ont exprimé leur soutien à Donald Trump, après la tentative d’assassinat le visant. Joe Biden, en premier, a déclaré que « la politique ne doit jamais être un champ de bataille ». Il dit avoir appelé son adversaire républicain pour prendre de ses nouvelles. Si des partisans de l’ex magnat de l’immobilier accusent les démocrates d’avoir voulu éliminer leur champion, certaines personnes soupçonnent Donald Trump d’avoir monté un coup pour obtenir la sympathie des Américains. On rappelle à souhait que la côte de popularité de Donald Reagan est montée en flèche après une tentative d’assassinat en 1981…

Donald Trump a levé le poing en signe de victoire

Pourquoi cette tentative d’assassinat est remise en cause par certaines personnes ? De ce qu’on écoute et lit ici et là, on relève d’emblée l’argument selon lequel, le tireur était trop près pour rater Donald Trump. Il se trouvait à 100 mètres du pupitre, dit-on, alors que des témoins disent l’avoir vu se positionner sur un toit alentour. Des internautes estiment également que l’attitude de l’ex président n’est pas normale, quand il lève le poing au ciel en signe de victoire pendant que les secours l’emmènent.

Le tireur abattu sur place

Pour les conspirationnistes, il n’y a rien de clair dans cette histoire. Mais les défenseurs de Donald Trump répondent qu’il a bel et bien été la cible d’une tentative d’assassinat. Le tireur, au domicile duquel la police a découvert des explosifs, a d’ailleurs été rapidement abattu. Mais est-ce une preuve suffisante pour rejeter l’hypothèse d’un complot ? Coup monté ou pas, rappelons que ce n’est pas le premier président à subir ou échapper à un assassinat.

Pas le premier président visé par des tirs

En effet, avant Donald Trump, il y a eu Abraham Lincoln, le tout premier président des Etats Unis. En 1865, un Sudiste a fait feu sur lui dans un théâtre de Washington, alors que la guerre de sécession venait tout juste de prendre fin. Le deuxième président tué est James Garfield en 1881. Il meurt de ses blessures, trois mois après qu’un avocat lui a tiré dessus. Vient ensuite William McKinley, victime d’un attentat lors d’une exposition dans l’Etat de New York en 1901. Il succombe à ses blessures six jours plus tard.

L’assassinat mémorable de John Fitzgerald Kennedy

Puis, il y a eu John Fitzgerald Kennedy tué par balles en 1963, alors qu’il se baladait à Dallas (Texas) en voiture décapotable aux côtés de son épouse Jackie. Le tueur présumé, Lee Harvey Oswald, a été abattu après son arrestation. De quoi nourrir des suspicions sur le rôle de la CIA. D’autres présidents ont été blessés, mais pas tués. Ce fut le cas d’Andrew Jackson (1835), Theodore Roosevelt (1912), Franklin Roosevelt (1933), Gerald Ford (1975) et Ronald Reagan (1981).

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