Le 11 Novembre, la Gambie a déposé un cas contre le Myanmar à la Cour internationale de Justice (CIJ) pour avoir violé les Nations Unies de la Convention de 1948 sur le génocide. Cette action historique apportera le premier contrôle juridique de la campagne de meurtres, de viols, d’incendies volontaires et d’autres atrocités perpétrée par le Myanmar contre les musulmans Rohingya.
L’objectif est d’amener le Myanmar à rendre compte de son action contre son propre peuple: les Rohingyas. C’est vraiment une situation dommageable pour la génération future en Afrique. D’ailleurs, on est en train de voir un génocide se dérouler sous nos yeux.
Une porte qui s’ouvre
En déposant l’affaire, la petite nation d’Afrique de l’Ouest a ouvert une frontière cruciale en matière de droits de l’homme et a montré le potentiel largement inexploité de l’Afrique lui permettant de jouer un rôle moteur dans la promotion des droits de l’homme à l’échelle mondiale.
Ci-dessous une vidéo parlant de cette affaire :
On est loin de la position souvent décevante, déroutante et oisive que certains États africains ont adoptée dans le passé contre les violations des droits de l’homme dans le monde et, bien sûr, contre les attaques du Myanmar contre le peuple Rohingya.
La Gambie, une référence
Avec un peu de chance, le leadership robuste et débrouillard de la Gambie ne se limitera pas à soutenir la population rohingya du Myanmar. De même, des interventions sans équivoque sont cruellement nécessaires pour aider à réguler les démocraties en déroute et soutenir une multitude de préoccupations en matière de droits de l’homme.
En effet, sans essayer de ternir, de remettre en question ou de diminuer son leadership louable en matière de droits de l’homme au Myanmar, ni d’établir des parallèles moraux injustifiés, il incombe à la Gambie de faire preuve d’un leadership aussi fort dans les affaires politiques de l’Afrique.
