La CEDEAO s’est inspiré du Réseau Afrique de l’Ouest ou le RAO pour mettre en place un programme consistant à freiner l’accroissement du nombre d’enfants vulnérables dans les pays de l’Afrique de l’Ouest. Elle prévoit ainsi de mieux gérer la mobilité transfrontalière de ceux-ci à l’avenir. Il s’agit pour la Communauté de prendre pour modèle le réseau afin de conduire ses activités de protection de l’enfance via son département des Affaires sociales et autres.
L’enfant, la base du destin de la communauté
Selon RAO, l’enfant est en effet la base du devenir de la communauté humaine et seule, sa correcte prise en charge modèle sa personnalité d’adulte. Cette perception régit les enjeux de la réunion de Planification stratégique pour 2017 à 2020 du RAO sur la protection de l’enfance. C’est donc devenu un lieu de coordination entre les différents pays de la CEDEAO, visant à gérer la mobilité transfrontalière des enfants africains. Il concerne les pays comme le Sénégal, la Guinée-Bissau et le Mali et s’étend vers ceux de la CEDEAO.
D’autres manières de procéder
L’autre innovation de la Communauté se trouve dans la participation des entités stratégiques des ministères techniques chargés de la protection de l’enfance. Ceux-ci doivent mettre en œuvre le partage des outils de vie, élaborer des manuels de vie des enfants et concevoir des gestions de centre sur la protection des enfants si le cadre d’accueil des enfants en mobilité est déjà les centres d’accueil. Et comme le Sénégal a déjà contracté des accords bi ou multilatéraux avec d’autres Etats tels que Mali ou la Guinée-Bissau, il reste à parfaire cette collaboration pour que dans chacun de ces pays existe une entité de coordination, conduit par une ONG par exemple. Les processus de prise en charge incluent entre autres des plans de retraits de ces enfants de la rue, suivis d’autres de communication pour le changement de comportement, etc.