Cinq mois après son lancement, la fintech nigériane Payday lève un million de dollars auprès d’une flopée d’investisseurs pour financer sa croissance. Souhaitant devenir le « PayPal d’Afrique », cette entreprise de paiement en ligne est déjà présente dans cinq pays anglophones, dont le Nigeria, le Rwanda et le Kenya.
Des investisseurs africains et étrangers
La fintech nigériane Payday a réussi récemment à lever un million de dollars (soit 567 millions FCFA) en financement de pré-amorçage auprès de nombreux investisseurs. Parmi lesquels Ventures Platform, Voltron Capital, LofyInc Capital, Emergence Capital, Magic Fund, Greencap Equity et Rwanda Finance Limited. Grâce à ce tour de table la startup souhaite devenir « le PayPal » d’Afrique. C’est-à-dire le leader africain du paiement en ligne. « L’ambition continentale de Payday bénéficiera du premier réseau financier panafricain de KIFC (le centre financier international de Kigali). Le nombre d’investisseurs africains et internationaux soutenant Payday est une reconnaissance en cette solution innovante développée à partir du Rwanda », a souligné Ntoudi Mouyelo, Chief Investment Officer de Rwanda Finance Limited.
Créée en mai 2021 par le Nigérian Favor Ori, Payday est une start-up spécialisée dans la création de modes de paiement rapides pour les Africains à travers le monde. Ses offres de produits comprennent l’envoi et la réception d’argent, le paiement des employeurs et des clients étrangers. Mais également l’émission de cartes Mastercard virtuelles et le paiement des frais de scolarité et taxes. Ses services concernent principalement des territoires occidentaux tels que les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni. Payday est déjà disponible au Nigeria, au Rwanda, au Kenya et en Ouganda. Elle prévoit s’installer rapidement dans de nouveaux pays africains.
Un puissant coup de pouce pour la ZLECAf
« La solution de Payday est extrêmement opportune et soutient l’agenda africain d’un marché unique »,.a précisé Bosun Tijani, cofondateur et directeur général de Co-Creation Hub, l’un des fonds ayant participé au tour de table. Selon lui, « Rendre transparent et facile le paiement des personnes dans leur devise locale ; et grâce à plusieurs options de paiement, est un puissant coup de pouce pour la ZLECAf » (Zone de libre-échange continentale africaine) »,. Pour sa part, Gossy Ukanwoke, l’un des conseillers de la jeune pousse nigériane, estime que « Payday fait vraiment tomber les murs et les barrières à travers l’Afrique ».
Une solution tombée à pic
Très enthousiaste, il prédit que Payday « connaîtra une croissance massive, connectant le reste du monde aux Africains et ouvrant de nombreux canaux de commerce et de paiement. ». De son côté, Kola Aina, General Partner de Ventures Platform, a fait remarquer que la solution Payday tombe à pic.Car les Africains « cherchent à atténuer la difficulté de déplacer de l’argent en Afrique et dans le monde ; cela est d’autant plus critique que les opportunités de travail à distance continuent de se développer pour les jeunes Africains ». La jeune pousse est ainsi destinée à grandir davantage sur le continent. Déjà, trois semaines après son lancement, Payday dit avoir traité avec succès plus de 1,4 million de dollars de transactions, à travers sa plateforme disponible en téléchargement sur les Play et App stores.
