Donald Trump n’attend pas de déposer ses valises à la Maison Blanche pour s’attaquer à sa plus grande hantise : les migrants illégaux. Ce lundi, il a nommé Tol Homan à la tête de l’agence du contrôle de l’immigration et des frontières. Celui qu’il appelle le « Tsar des frontières » a déjà occupé ce poste lors de son premier mandat, marqué par la séparation de près de 4 000 enfants de leurs parents migrants placés en détention.
Donald Trump est un homme de parole…Surtout quand il s’agit de questions qui troublent son sommeil. Lors de sa campagne électorale 2024, celui a construit un mur à la frontière mexicaine s’est attaqué à plusieurs reprises aux migrants clandestins. Il les a notamment accusés de nourrir la criminalité et de manger les chats domestiques. Le candidat républicain avait promis, au premier jour de son mandat, de réaliser la plus grande opération d’expulsion de migrants illégaux de l’histoire des États-Unis.
Donald Trump nomme Tom Homan à la tête de l’agence de contrôle des frontières
Elu facilement le mardi dernier face à Kamala Harris, Donald Trump n’attend pas la passation de pouvoir, le 20 janvier, pour opérer des nominations qui lui tiennent à cœur comme celle liée à l’immigration. En effet, le 47e président américain a nommé dès ce lundi 11 novembre Tom Homan, un tenant de la ligne dure du parti républicain, à la tête de l’agence responsable du contrôle des frontières et de l’immigration (ICE). Cet ancien policier de 62 ans a déjà été directeur de l’ICE lors du précédent passage de Donald Trump à la Maison Blanche.
Donald Trump a confiance en son « Tsar des frontières »
Sous la houlette de Tom Homan, près de 4 000 enfants migrants avaient été séparés de leurs parents placés en détention, entre 2017 et 2021. Sur son réseau social Truth, Donald Trump a écrit qu’« il n’y a personne de meilleur que lui pour surveiller et contrôler nos frontières ». Il charge l’ancien flic, qu’il appelle « Le Tsar des frontières », de réaliser « toutes les expulsions d’étrangers illégaux vers leur pays d’origine ». Avec lui, le prochain chef d’Etat américain veut se débarrasser de tous les migrants clandestins qui « empoisonnent le sang » de son pays. Le magnat de l’immobilier a déjà assuré qu’il réinstaurera une politique de séparation des familles à la frontière.
Sa doctrine « America First » risque de faire des dégâts dans le monde entier
Il n’y a pas que les migrants illégaux qui doivent s’inquiéter de l’élection de Donald Trump. Les personnes LGBT+, les pro IVG, les défenseurs de l’environnement ou encore les opposants au port d’armes ont aussi des soucis à se faire. Ailleurs dans le monde, le retour à la Maison Blanche de l’excentrique milliardaire sème le doute sur la politique étrangère des Etats Unis. En Europe, on craint une réduction drastique de l’aide américaine à l’Ukraine. En Afrique, où le président américain ne s’est jamais rendu pendant son premier mandat, la doctrine « America First » devrait faire des dégâts. Trump n’hésitera pas à couper ou diminuer l’aide financière au continent. Il pourrait aussi refuser de renouveler des accords commerciaux comme l’AGOA.