517 milliards Fcfa, c’est le montant requis pour combler les retards accumulés dans la réalisation des travaux nécessaires à l’accueil du prochain CAN au Cameroun. En effet, le bilan actuel montre la nécessité de solutions concrètes pour les rattraper. Ce chiffre permet ainsi de financer les travaux en cours et ceux qui ne le sont pas encore. Il s’agit de ceux prévus dans les 5 villes devant accueillir les rencontres, à savoir Yaoundé, Douala, Garoua, Bafoussam et Limbe. L’exécution de ces différents chantiers urge si l’on croit les dires du COMIP-CAN ou le Comité National de Préparation des Coupes d’Afrique des Nations de Football en 2019.
En Yaoundé
Si les travaux de la cuvette de Mfandena semblent être sur la bonne voie, ceux du complexe sportif d’Olembe est encore très loin d’être achevés. Selon l’entreprise italienne Piccini qui assure les travaux, le stade sera fin prêt à la date convenue, c’est-à-dire dans 2 ans et 6 mois exactement. Ceux des voies d’accès rejoignant le futur stade sont dans la même situation. Les travaux qui ont débuté en vers fin 2015 ont en effet été suspendus 2 mois plus tard pour cause de non-paiement de décomptes et de prestations. L’entreprise Razel qui s’en charge exige leur paiement : plus de 10, 6 milliards de Fcfa, autres que les 16, 4 milliards de Fcfanécessaires à l’intégralité et au contrôle des travaux.
A Douala
Le complexe sportif de Douala rencontre les mêmes problèmes en plus de l’inexistence, jusqu’à maintenant, d’un assureur. Le coût de 27 et quelques milliards de Fcfa de ces travaux relèvent aussi de l’urgence et des retards de paiement provoquent des grèves sur le chantier. Pour les autres villes, rien ne confirme encore qu’elles accueilleront des rencontres. En effet, aucune signature de contrat n’est encore en vue alors que la réhabilitation d’un stade et la construction d’un hôtel de 4 étoiles y sont prévus…