Bien que la pandémie soit à ses débuts sur le continent, l’Afrique devrait se préparer au pire avec le coronavirus, a déclaré mercredi le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé.
Les nations africaines ont souligné le nombre de cas confirmés chez les personnes arrivant de l’étranger comme la raison de fermer brutalement certains postes frontaliers et d’interdire les étrangers. Mais le nombre croissant de cas transmis localement apporte un nouveau niveau de danger.
Premier impact
Trois pays africains ont annoncé leurs premiers cas de virus: la Gambie, la Zambie et Djibouti. Mercredi également, l’Afrique sub-saharienne a vu sa deuxième mort de COVID-19, au Burkina Faso, un pays qui compte l’un des cas les plus élevés du continent mais n’a pas rejoint de nombreux pays africains pour prendre des mesures énergiques telles que la fermeture des frontières ou l’interdiction des religieux prestations de service. Le Soudan avait précédemment signalé un décès.
Ci-dessous une vidéo relatant cette nouvelle :
Trente-trois des 54 pays africains ont maintenant des cas, avec un total d’au moins 529 midi mercredi. La douzaine de pays à transmission locale de virus, selon une nouvelle mise à jour des Centres Africains de Contrôle des Maladies, comprennent l’Algérie, le Burkina Faso, l’Égypte, le Maroc et le Sénégal, certains des pays comptant le plus de cas sur le continent.
Préoccupation en Afrique du Sud
L’Afrique du Sud est devenue le nouveau sujet de préoccupation du continent, les cas ayant presque doublé, passant de 116 jours à 116.
Le ministre sud-africain de la Santé, Zweli Mkhize, a qualifié cette semaine ce type de taux «explosif» dans le pays avec le plus de cas en Afrique subsaharienne. Quatorze des derniers cas provenaient d’une transmission locale, et six concernaient des enfants de moins de 10 ans. Les experts de la santé ont averti que même les installations de la nation la plus riche d’Afrique pourraient être submergées par la propagation du virus.
